Le haut potentiel intellectuel se caractérise par des aptitudes intellectuelles hautement performantes à un test standardisé, et ceci, en comparaison avec des personnes du même âge et dans une culture donnée. Il existe un consensus scientifique pour définir l’intelligence comme une capacité d’adaptation à l’environnement. La notion d’intelligence dépend donc directement de la culture et de ce qui est valorisé dans celle-ci. Dans notre culture occidentale (et aussi capitaliste), ce sont les compétences académiques qui sont valorisées puisque ces dernières hiérarchisent les niveaux de salaire et de responsabilité. Ainsi, dans notre culture, un quotient intellectuel supérieur (Q.I > à 120 ou 130) est le seul et unique critère scientifiquement admis pour identifier un haut potentiel intellectuel. Un test de QI se compose donc d’épreuves langagières, de logique, de mémoire et de rapidité. Ce test ne peut être réalisé que par un psychologue diplômé d’Etat
Il existe de nombreux mythes sur les “surdoués” : certains disent qu’ils sont “hypersensibles” ou “hyper-émotifs”, d’autres prétendent qu’ils ont un cerveau “différent” et un mode de pensée “atypique”, ou encore, qu’ils sont plus vulnérables à l’échec scolaire et au “décalage” avec les autres. Tout ceci est strictement faux et invalidé par des études scientifiques du plus haut niveau (pour plus de détails, consultez cette page ). Ces dernières, bien au contraire, mettent en évidence que le haut potentiel intellectuel est associé : à une meilleure santé mentale et physique, à une meilleure réalisation professionnelle et scolaire, à une vie affective et sociale plus riche.
Par contre, nous admettons qu’un haut niveau intellectuel peut parfois nécessiter : des aménagements de la scolarité quand l’enfant s’ennuie, ou une éducation plus enrichissante s’il a besoin d’être stimulé. Une personne à haut potentiel peut également souffrir du manque de reconnaissance de ses capacités ou se sentir “décalé” dans certains contextes sociaux ne favorisant pas ou peu l’intellect. L’examen psychologique permettra, dans un premier temps, d’identifier le niveau intellectuel ; puis de proposer, si nécessaire, des pistes éducatives (famille), pédagogiques (école) ou thérapeutiques (thérapies, rééducations, …). Si la personne présente une “hyper-émotivité”, un “décalage social” trop important, ou des difficultés scolaires/professionnelles significatives, il est urgent de diagnostiquer d’éventuels troubles associés (TDAH ? Autisme ? Troubles des Apprentissages ? Troubles anxieux ou dépressifs ? …) car le haut potentiel n’est souvent pas la cause directe des difficultés d’adaptation.